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FIANÇAILLES


Le feuillage éploré du saule
Égayé par lui se console
Dès qu’à son ombre il tinte clair,
Ruisselantes perles en l’air.

Si je l’ouïs, vite il m’embrase
Tel un feu de joie et, sans phrase,
C’est ta gaîté qui brûle ainsi
Mes fagots tristes de souci.