Page:Daveluy - Les holocaustes, 1935.djvu/201

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qu’elle se sentait mieux, vraiment, qu’elle allait essayer de dormir. Et… en effet, elle a fermé les yeux, a joint les mains et le sommeil l’a prise… Crois-tu que ce repos peut lui être salutaire ? Qu’a dit le médecin tout à l’heure ?

— Mon pauvre Charlot… que pouvons-nous te dire. Lise est entre les mains de la Providence.

— Mon Dieu ! mon Dieu ! Si jeune, si douce, si aimée… Oh !… entends-tu, Perrine, le Père Jérôme Lalemant qui entre… Il ne vient pas pour…

— Elle a été administrée, il y a deux jours, Charlot. Comme elle a fait généreusement le sacrifice de sa vie !… même celui de te revoir… Mais Dieu lui a épargné cette suprême douleur.

— Je retourne auprès de Lise. Je prends cette petite porte à gauche. Sois bonne, Perrine. Va recevoir à ma place le Père Lalemant. Vous entrerez tous les deux, dans quelques instants, auprès de notre malade.

— Certes ! Car la vue du Père Jérôme, qui est heureusement à Montréal depuis une dizaine de jours, fait beaucoup de bien à Lise.