Page:Daveluy - Les petits Patriotes du Richelieu, paru dans Oiseau Bleu, 1937-1938.djvu/19

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rien et de va-nu-pieds, il se redressa, et bas, les lèvres tremblantes, il murmura : « Un vaurien, moi ! Le protégé de M. le curé Chartier… » Puis, il se raidit, sourit tristement à Josephte, et s’éloigna à la hâte.


Allons, file, toi, va-nu-pieds, et que je ne te reprenne plus à faire la paresse sous nos arbres.

— Et maintenant, Josephte, rentre à la maison. Il va falloir te surveiller. Le choix de tes amis devient inquiétant.

— Tu es méchante, Marie. Pauvre Michel !

— Je ne suis pas méchante. Chacun doit tenir sa place dans le monde. Ce quêteux, comme