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Page:Daviault - Le Baron de Saint-Castin, chef abénaquis, 1939.djvu/210

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LE BARON DE SAINT CASTIN

(3) P. 133. Quel était ce gendre de Saint-Castin ? Thérèse et Anastasie, les deux seules filles du baron béarnais dont on connaissait l’alliance, ne se marièrent qu’en 1707. Il s’agissait évidemment d’une autre. Mais on ne sait laquelle.

(4) P. 133. Archives, C11 D2 fo 132.

(5) P. 133. Ibid.

(6) P. 133. Charlevoix, II, 223.

(7) P. 133. Archives, C11 D2 fo 118.

(8) P. 134. Ibid., fo 132.

(9) P. 134. Ibid., fo 24.

(10) P. 135. Frontenac écrivait le 19 oct. 1697 : « Il nous apparaît important d’empêcher que les sauvages aillent commercer avec les Anglais, parce que si, une fois, ils venaient à goûter l’avantage qu’il y a sur le prix de leurs marchandises qu’ils donnent à beaucoup meilleur marché que les Français, il est comme indubitable que ces sauvages s’attacheraient à eux » (Arch. de Québec, Rapp. 1928-1929. p. 346). Déjà, le 2 novembre 1681, Frontenac avait écrit au roi : « Ceux de Port-Royal ont de l’inclination pour les Anglais qui vont pêcher là, parce qu’ils en tirent des secours et rien de la France » ( Id., Rapp. 1926-1927, p. 128). Le ministre à Frontenac, le 21 mai 1698 : Il faut arrêter l’excès du castor, sans se laisser influencer par l’idée que les sauvages porteraient leur chasse aux Anglais (Arch. d’Ottawa, Rapp. 1899, p. 320). Le 14 juin 1704, à Vaudreuil et Beauharnais : Le roi est aise de la culture du lin au Canada, mais il n’y enverra pas de tisserands. Il faudra ouvrer le lin en France. « Ils doivent regarder cela comme un des objets principaux des colonies, qu’on n’établit que pour l’utilité du pays qui les forme, et jamais dans l’intention de se passer de ces pays » (Ibid., 363). Le 30 juin 1707, à Raudot : Il ne convient pas qu’il s’établisse des manufactures au Canada (Ibid., 386). Le 16 avril 1695, à Villebon : les sauvages ont accepté les ouvertures des Anglais à cause de la cherté des marchandises françaises. Y remédier. Il donnera ordre à la Compagnie de l’Acadie de vendre à bon prix (Ibid., 297). Le ministre à Riverin, le 3 juin 1708 : Les Anglais donnent près du double pour le castor et avec cela leurs marchandises sont moins cher (Ibid., 400). Brouillan au ministre, le 4 oct. 1702 : Des colons s’en vont aux Anglais. L’an dernier, 4 ou 5 « petites familles ». Ils manquent de tout et n’ont pas à s’employer (Archives, C11 D4 fo 469).

(11) P. 136. Sur ce sujet. Lauvrière, I, 130 à 137.

(12) P. 139. Archives, C11 D4.

(13) P. 139. Ibid., D5, fo 15.

(14) P. 139. Ibid., fo 141.

(15) P. 140. Ibid, D4, fo 118 et 147.

(16) P. 140. Les Pentagoëts sont toujours restés à part. En 1803, James Sullivan en comptait 347 qui, demeurant toujours sur le territoire ancestral de leur tribu, avaient conservé leur race pure de tout alliage, ne se mêlant ni aux blancs, ni aux nègres (Mass. Hist. Coll., vol. 9, p. 210).