Page:De Banville - Les Stalactites.djvu/119

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Œil épanoui,
Je peins ébloui
Ou triste,
Le ciel radieux,
Et, mélodieux
Artiste,

Près du fleuve grec
Murmurant avec
Les cygnes
Fiers de leur candeur,
Je dis la splendeur
Des lignes.

Mon vin triomphant,
Sais-tu quelle enfant
Le verse ?
Viens, et tu verras,
Poëte, quel bras
Me berce !

Ô chasseur altier,
Qui fuis le sentier
Profane,
Songeur qu’autrefois
Rencontrait au bois
Diane !