Page:De Banville - Odes Funambulesques.djvu/187

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


J’aime que le vieux comte
Soit réduit aux abois
En refaisant le compte
Des perles que je bois,
Enfin, cela m’allèche
De sentir ma calèche
Voler comme une flèche
Par les détours du bois !

J’aime que l’on me bouge
Un grand miroir princier,
Pour me poser ce rouge
Qui plaît à mon boursier,
Tandis que ma compagne,
Brune fille d’Espagne,
Sur l’orgue m’accompagne
Des chansons de Darcier !

Mais surtout, quand, dès l’aube,
S’éloigne mon sous-chef
Natif d’Arcis-sur-Aube,
Renvoyé d’un ton bref,