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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/113

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CHAPITRE V

quant à Marguerite, elle rapporta dans sa retraite un désir plus vif de rendre irrévocables sa séparation du monde et son renoncement aux grandeurs. Au gré de sa ferveur, il lui restait encore trop de distractions, trop de fortune et d’indépendance ; elle aspirait à se dépouiller, à se renoncer et à obéir. Déjà, depuis quelque temps, elle avait fait connaître le projet d’entrer en religion. On lui avait objecté l’extrême faiblesse de sa santé ; elle avait semblé céder devant cette grave difficulté, mais elle n’avait qu’ajourné l’exécution de son dessein ; sa vocation lui apparaissant plus forte et plus irrésistible, elle ne tarda pas à prendre une résolution décisive.

Les ordres religieux sont l’honneur et la