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MARGUERITE DE LORRAINE

d’entrer en religion, fit de rapides progrès ; la respiration s’embarrassa, les pieds et les mains s’enflèrent, la fièvre devint intense ; les médecins prescrivirent l’exercice et le changement d’air. Mais sœur Marguerite résistait à toutes les instances : elle ne pouvait se résigner à sortir, même pour un temps, de sa chère communauté. Il est nécessaire d’obéir, disait-elle ; il n’est pas nécessaire de vivre. Il fallut recourir au ministre provincial, qui se servit d’un moyen détourné, afin d’atteindre le but sans alarmer les scrupules de la fervente religieuse. Il y avait à Laval un couvent désireux d’observer la règle approuvée par Léon X. La bulle pontificale autorisait Marguerite à recevoir les nouvelles professions. Le R. P.