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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/142

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MARGUERITE DE LORRAINE

Elle n’avait pas encore atteint sa cinquante-huitième année.

Ses restes mortels furent embaumés, exposés pendant deux semaines, et entourés d’un concours immense de fidèles. La vénération et le malheur semblaient se donner rendez-vous autour de son cercueil pour prier, remercier et demander encore de nouvelles grâces.

Le 19 novembre, jour des funérailles, l’église du monastère ne put contenir la foule des assistants. Pour faire le deuil de la princesse, on avait habillé cinquante-huit pauvres femmes en souvenir de ses cinquante-huit années ; elles étaient vêtues de gris, portaient un voile sur la tête et un cierge à la main.

Après les cérémonies