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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/144

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MARGUERITE DE LORRAINE

même, il ne put échapper aux profanations des révolutionnaires. En 1792, lors de la vente du couvent et de son église, ce corps avait été transporté avec respect à la paroisse de Saint-Germain d’Argentan. La translation avait paru être un nouveau triomphe réservé à la sainte. La foule recueillie se rappelait tous les bienfaits du passé et implorait protection pour l’avenir.

Ce dernier asile fut bientôt refusé aux précieuses reliques ; le culte qu’elles inspiraient portait ombrage aux pouvoirs du moment. Elles furent jetées dans la fosse commune, et il ne fut pas permis à un menuisier, qui s’offrait gratuitement, de fabriquer un cercueil pour des restes si vénérés.