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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/26

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MARGUERITE DE LORRAINE

comte de Vaudémont, et d’Yolande d’Anjou. Petite-fille, par sa mère, du bon roi René, elle descendait de saint Louis, était alliée à sainte Élisabeth de Hongrie, et devait être la bisaïeule de Henri IV. Marguerite d’Anjou, reine d’Angleterre, sa tante maternelle, fut sa marraine et lui donna son nom. Il eût été difficile de rencontrer une naissance plus illustre selon le monde, plus sainte aux yeux de Dieu. Marguerite comprit de bonne heure la fragilité des grandeurs d’ici-bas et ne s’enorgueillit jamais de ses aïeux ; mais elle attachait un grand prix aux liens de famille qui l’unissaient aux habitants du ciel ; pour honorer les saints de sa maison, elle avait une dévotion plus tendre et recourait à leur inter-