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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/28

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MARGUERITE DE LORRAINE

des fidèles attestait la continuité des grâces obtenues. De nos jours, et depuis longues années, il ne reste du château que des ruines cachées par le lierre, la mousse, les ronces et les épines. Ces ruines eussent disparu elles-mêmes, si la côte où elles sont restées ne se fût trouvée inaccessible à la pioche et à la charrue ; mais l’église a traversé les siècles, et il est question pour elle de nouveaux embellissements. Le pèlerinage est toujours florissant ; il n’a pas cessé d’offrir des consolations aux malheureux, c’est-à-dire aux puissants et aux faibles, car les épreuves visitent les palais comme les chaumières ; et quand on parcourt la route de Sion, on rencontre les riches et les pauvres allant exposer les mêmes be-