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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/30

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MARGUERITE DE LORRAINE

place parmi les plus vaillants capitaines et les meilleurs souverains de son temps. Deux filles du comte de Vaudémont furent mariées, l’une au comte du Maine, l’autre au prince de Hesse, et si plusieurs de ses enfants moururent en bas âge, ils emportèrent tous dans la tombe le gage de la bienheureuse immortalité. Quant à Marguerite, elle grandit rapidement en grâce et en vertu ; elle devint l’orgueil et la joie de ses parents. Douce, affectueuse, d’un caractère aimable et enjoué, elle avait reçu le don d’attirer les cœurs ; son père et sa mère subissaient cette secrète influence et s’y livraient sans résistance ; mais leur amour ne dégénérait pas en faiblesse, et leur tendresse n’excluait ni la vigilance ni la fermeté.