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MARGUERITE DE LORRAINE

elle se hâtait d’avouer sa faute et d’en solliciter le pardon.

René avait pour sa petite-fille une prédilection marquée ; il aimait à s’occuper de son éducation, lui racontait de touchantes anecdotes, applaudissait à ses progrès, souvent même il se plaisait à prévenir ses désirs, et se prêtait de la meilleure grâce à l’exécution de ses projets. Marguerite, très-touchée de tant de bonté, n’en abusait jamais ; elle y répondait par un tendre attachement et de délicates attentions.

Quelques jeunes filles appartenant aux premières familles du pays avaient été admises à l’honneur de partager ses études et ses jeux. Quoiqu’elles fussent distinguées par leur esprit et leurs qualités, Marguerite