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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/43

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CHAPITRE I

René duc d’Alençon. Ce prince avait un caractère loyal et généreux ; les ravages des passions ne l’avaient pas épargné ; mais il était parvenu à l’âge mûr, se souvenait de son éducation chrétienne, et retrouvait ce commencement de sagesse qui consiste à aimer la piété et à l’honorer autour de soi. Le duc de Lorraine sut apprécier les qualités de son cousin, et crut découvrir dans ses sentiments les conditions essentielles du bonheur de sa sœur. Désireux d’ailleurs de resserrer les liens d’une alliance qui pouvait lui être utile à la cour de France, il transmit à Marguerite les vœux du duc d’Alençon et les appuya de tout son crédit. La princesse, regardant avec raison son frère comme son guide et son appui, ne fit pas de résistance ; elle