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MARGUERITE DE LORRAINE

leurs malades, à l’attrait de leurs réunions, et savait leur témoigner son intérêt avec une délicatesse et une bonté qui en doublaient le prix.

Toutes les formes de la faiblesse et de la douleur avaient le privilége d’attirer sa sympathie ; elle aimait et cherchait avant tout les âmes ; mais elle était très-sensible aux souffrances physiques, s’attendrissait à leur aspect, et versait des larmes avec les affligés. De là, le charme qui s’attachait à ses paroles et à ses moindres démarches ; de là, l’enthousiasme provoqué par ses nobles qualités. Aussi, à chaque événement, on pourrait dire à chaque prétexte, la reconnaissance publique se produisait-elle au grand jour ; elle épiait en quelque sorte l’occasion