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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/68

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MARGUERITE DE LORRAINE

de son rang, elle supprima toute pompe inutile et jusqu’à l’apparence de la superfluité. Ses sujets, touchés de ses efforts et désireux de lui offrir un nouveau témoignage de leur admiration, voulurent s’imposer de nouvelles charges pour alléger celles de la duchesse, et leur concours empressé facilita une liquidation très-onéreuse pour des revenus médiocres.

Persuadée de l’importance de relations fréquentes et personnelles avec les habitants de son duché, elle pensait qu’aucune surveillance ne devait remplacer la sienne ; et, pour l’exercer plus complètement, elle voulut visiter les différentes parties de ses états. Elle s’arrêtait dans les villes et même dans les villages où sa présence lui paraissait