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MARGUERITE DE LORRAINE

dut encore à la piété de Marguerite une jolie chapelle dédiée à saint Joseph, et une maison de religieuses clarisses. Le couvent fut fondé près du château, dans une île du parc. La duchesse s’y réfugiait de temps à autre pour vaquer plus librement à ses exercices de religion. Elle l’avait d’ailleurs doté d’une charmante église accessible aux fidèles du dehors. Les vitraux du chœur représentaient d’un côté le duc René avec son fils Charles, de l’autre Marguerite avec ses deux filles. La révolution de 1793 fit de ce précieux établissement un monceau de ruines. Mais l’ordre des Clarisses revit à Alençon ; il s’y est rétabli au commencement de ce siècle, et les sœurs conservent encore une écuelle de bois, l’unique vais-