des marchandiſes que la plûpart des Villes voiſines & éloignées, n’ont pas l’avantage d’avoir, ou de fabriquer, en un mot la bonté & la fécondité de ſon terrein qui produit abondamment toutes les choſes néceſſaires à la vie.
Il ne faut, pour s’en convaincre que faire atention à la volaille, aux fruits, aux légumes qu’on y aporte de toutes parts & qu’on amene ſur pluſieurs petites riviéres qui arroſent des terreins gras & bien cultivés ; à toute la féraille, comme pots de fer, fer en barre & en verge, cloux &c. au bois à bruler & à bâtir, au marbre, pierres & à une infinité de diférentes marchandiſes dans tous les genres de la nature. C’eſt ce qui ocupe cette populace nombreuſe & qui lui donne du pain.
Le Lecteur pourra ſatisfaire ſa curioſité dans l’article
du commerce, où je donnerai le détail des denrées &
des marchandiſes qui ſont particuliéres à cette Ville &
à ſon territoire.