Page:De Scudery - Eudoxe, tragi-comédie, 1641.djvu/101

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Olimbre

Ha pour ce point,

Madame, assurez-vous, qu'il ne le voudra point.

Olimbre

Sois libre mon ami,

Ursace

Je vous ferai connaître

Que je vous garde un coeur, qui ne veut jamais l'être. [1665]

Olimbre

Je vous avais bien dit qu'il ne le voudrait pas.

L'impératrice

Que cette voix charmante, a de charmants appats !

Qu'elle est puissante au coeur, qu'elle est douce à l'oreille.

Confirmez-moi mes yeux une telle merveille.

Est-ce vous cher Ursace ?

Ursace

Oui madame, c'est moi, [1670]

Trop content, trop heureux, puisque je vous revois.

L'impératrice

Hélas que de malheurs, traversent notre joie !