Page:De Scudery - Eudoxe, tragi-comédie, 1641.djvu/32

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Courons, courons au bien que l'amour nous présente ;

Si la chose n'est juste, au moins elle est plaisante ; [520]

Nous avons trop langui, nous avons trop souffert,

Le respect nous détruit, la constance nous perd :

Il faut, il faut oser, il faut tout entreprendre,

Et forcer l'ennemi qui ne se veut pas rendre :

Allons donc le sommer pour la dernière fois ; [525]

Et lui faire éprouver ce que peuvent les rois.