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DE LA LITTÉRARURE ET LES ARTS

pas sans attendrissement, dit-il, qu’il recevra la montre qu’il a montée pendant vingt années. » La pauvreté d’un homme d’un si grand talent est toujours une honorable circonstance de sa vie ; la millième partie de l’esprit qui rend illustre suffiroit assurément pour faire réussir tous les calculs de l’avidité. Il est beau d’avoir consacré ses facultés au culte de la gloire, et l’on ressent toujours de l’estime pour ceux dont le but le plus cher est au-delà du tombeau.