Page:De la Mennais - De la religion, 1826.djvu/196

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Il suit de là, premièrement, que ce que la magistrature appeloit des libertés de l’Eglise, l’Eglise l’appeloit des servitudes, et même d’hérétiques servitudes ; et l’expression ne paroît pas trop forte quand on se rappelle les efforts des cours séculières, pendant le cours du dernier siècle, pour soumettre à leur autorité l’administration même des sacrements.

Secondement, que tenter de remettre en vigueur ces libertés, ce seroit tenter de détruire l’Eglise, et par conséquent le christianisme, et par conséquentla société.

Si l’on cherche maintenant quels étoient ces priviléges concédés, ces statuts et ces coutumes établis