Page:De la Mennais - De la religion, 1826.djvu/267

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

plaise, dit-il, qu’on nie jamais que toutes les Eglises catholiques puissent cesser d’adhérer, par la communion de la foi, tous les jours jusqu’à la consommation des siècles, au siége apostolique, comme chef, centre, racine et fondement de cette communion, sans devenir schismatiques et hérétiques.

Quiconque croit ainsi, bien qu’il refuse d’admettre de nom l’infaillibilité pontificale, il croit cependant tout ce que nous disons de l’indéfectibilité dans l’enseignement de la foi. Que s’il nie qu’il le croie, il ne s’entend pas lui-même : car vouloir que tous les catholiques adhèrent au Saint-Siège par la communion de la foi, tous les jours jusqu’à la consommation des siècles, et vouloir qu’on croie que ce siége ne peut jamais errer dans l’enseignement de la foi, est une seule et même chose : à moins qu’on ne veuille dire qu’on doit adhérer au centre et au chef, en ce qui touche la foi, quand il s’écarteroit de la foi par une définition hérétique, ce qui est évidemment absurde et impie. " aussi le Saint-Siège a-t-il condamné