Page:Defrance - Croquis honnêtes.djvu/143

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
135
CROQUIS HONNÊTES.

Mais la noble race chrétienne a trouvé le secret d’un voile qui est plus beau que le voile musulman ; d’un voile qui laisse à la créature humaine toute sa liberté et sa beauté native. Et ce voile, c’est la pudeur.

La femme chrétienne n’est pas une marchandise ; elle n’est pas une de ces misérables esclaves qu’on craint de montrer. C’est un être libre, qui est aussi grand que l’homme et qui doit vivre, comme l’homme, à visage et à cœur découverts.

C’est à elle de ne pas abuser de cette liberté ; c’est à nous de la défendre ; c’est à Dieu de la bénir.