Page:Delamétherie - Leçons de géologie I.djvu/131

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
63
DE GÉOLOGIE.

qui est sur la mer ; il s’établit donc un courant-d’air qui, de la mer, s’étend sur le continent : c’est la brise mer.

Les mêmes causes produisent des brises des plaines, et des brises des montagnes.

d. La végétation absorbe une assez grande quantité d’air au printems et en été.

Au contraire, en automne et en hiver, la décomposition de toutes les plantes annuelles, et celles des feuilles des plantes vivaces, laissent dégager beaucoup de cet air absorbé.

e. Les vapeurs souterraines, les gaz, les moffetes, les éruptions volcaniques, la combustion des corps, la respiration et la transpiration des animaux et des végétaux, la formation et la décomposition de tous les corps de la nature, laissent dégager de l’air, ou en absorbent ; toutes ces causes troubleront donc l’équilibre de l’atmosphère.

f. Il se dégage quelquefois des courans d’air considérables de certains terroirs, tel que celui qui se dégage de toutes les eaux minérales, les gaz et les moffetes des mines. Il y a des volcans d’air, tel que celui de Maccaluba.

g. Les grands mouvememens des eaux des fleuves, ceux des torrens, ceux des avalanches, donnent également une impulsion plus ou moins rapide à des masses d’air, et produisent des vents.

h. Enfin, l’électricité aérienne, les orages, les tonnerres, troublent sans cesse l’équilibre de l’atmosphère.


DES VENTS DES CÔTES.


Il règne ordinairement sur les côtes de la mer, des vents dont la direction est le plus souvent opposée à celle des vents généraux ; ils dépendent des circonstances locales.

L’histoire de ces vents a été particulièrement étudiée par les