Page:Delamétherie - Leçons de géologie II.djvu/247

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3o. En une lave qui a les plus grands rapports avec la véritable lave fontiforme compacte.

4o. En porcélanites. Werner a donné ce nom à des substances pseudo-volcaniques, parce qu’il leur a trouvé quelque analogie avec la porcelaine.

5o. Le tripoli paraît une substance pseudo-volcanique. On doit le regarder comme un schiste (thon-schiffer) qui a été chauffé, mais qui n’a pas été vitrifié.



On a long-tems contesté l’existence de ces substances singulières[1]. Comment croire, disait-on, qu’il puisse tomber de l’atmosphre des masses composées de pierres et de métaux, pesant quelquefois plusieurs quintaux ? La masse tombée le 4 novembre 1492. À Ensisheim, proche Colmar ; pesait plus de trois cents livres.

Mais le physicien sage commence à examiner les faits, et lorsqu’ils sont appuyés sur des preuves suffisantes, il les admet, quelqu’extraordinaires qu’ils puissent lui paraître. C’est ce qui est arrivé au sujet des météorolites. Des faits incontestables en ont prouvé l’existence, et personne n’ose plus la révoquer en doute.

Le docteur Chladni de Wittemberg en Saxe, est un des premiers qui ait bien constaté l’existence de ces météorolites, auxquels il a donné le nom de bolides, ou globes de feu. Ce fut à l’occasion d’un de ces météorolites tombé à Sienne, en juillet 1794, qu’il publia ses observations. Il regarda même comme

  1. Leçons de Minéralogie, tom. 2, pag. 551.