Page:Delamétherie - Leçons de géologie II.djvu/387

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Cuvier a comparé tous ces os fossiles avec ceux des hyennes vivantes. Il y a, dit-il, deux espèces de hyennes vivantes, une au cap de Bonne-Espérance, et l’autre dans une partie de l’Asie mineure.

Parmi ces fossiles, ajoute-t-il, il y a un astragal pas plus grand que celui de l’hyenne ordinaire. Mais les autres os fossiles sont un peu plus grands que les analogues des hyennes ordinaires.


Des tigres et lions fossiles.


Un très-grand animal du genre des felis, a laissé de nombreuses dépouilles dans les cavernes de Hongrie et d’Allemagne. Ces dépouilles ont été examinés par un grand nombre de naturalistes.

Lebnitz a fait graver dans sa Protogée une portion de crâne trouvée dans la caverne de Schartzsels. Soemering l’a examiné de nouveau, et il assure qu’il ressemble à celui d’un lion de moyenne taille, et il assure qu’il diffère de celui de l’ours des cavernes par trente-six points différens.

Esper a parlé d’ossemens fossiles, et surtout de dents trouvées à Gaylenreuth, qui sont semblables à celles d’un grand felis.

Camper à une demi-mâchoire fossile de Gaylenreuth, qui est bien celle d’un felis.

Cuvier[1] qui a examiné plusieurs de ces os, convient bien qu’ils ont appartenu à une grande espèce de felis ; « mais les moyens de comparaison, dit-il, que j’ai employés, m’ont démontré, et démontreront de même à quiconque voudra les

  1. Annales du Muséum, cahier 54. pag. 429.