phénomènes[1]. De nouveaux faits qu’on acquerrera, rectifieront peut-être encore quelques-uns de ceux qu’on croit connaître.
Je rapporte, d’après les faits connus, ces circonstances, principalement aux suivantes :
1°. À des émigrations, et à des voyages des animaux.
2°. À des changemens de température, dans certaines contrées de la surface du globe.
3°. À des chutes de montagnes.
4°. À des transports des fossiles.
- a. Par les courans des mers.
- b. Par les courans des lacs.
- c. Par les courans des fleuves.
- d. Par des inondations locales dans quelques contrées.
5°. À des catastrophes locales.
Plusieurs animaux émigrent à des époques fixes, et régulières.
Les émigrations des harengs, des maquereaux, des thons, des baleines… sont connues, et les pêcheurs savent bien que les époques en sont très-régulières. Ils s’y rendent à des époques fixes pour la pêche de ces animaux, qui ne manquent jamais d’y arriver.
Des oiseaux émigrent également à des époques déterminées, tels que les hirondelles, les cailles, les bécasses…
Quelques quadrupèdes émigrent également.
- ↑ Voir mes Considérations sur les fossiles (Journal de Physique, tom. 77, pag. 109.