Page:Delaporte - Voyage au Cambodge.djvu/462

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de notre nouvelle colonie, que sondait le commandant de Lagrée, premier président français à la cour du roi Norodom, le traité fut conclu (1865), et la France devint la protectrice du royaume du Cambodge dont le nom aurait été sans elle, effacé de la carte de l’Indo-Chine.

Maîtres des bouches du fleuve, nous avons pu mettre fin aux inquiétudes légitimes d’un peuple qui pendant des siècles n’avait cessé d’être la proie de voisins remuants et avides de conquêtes. Malheureusement des de ces plus belles provinces, Battambang et Angkor, et, en outre, celles de Tonley-Répou et de Melu-Préy, ne font plus partie du royaume du Cambodge.