Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/70

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Le 29 juin 1869, année du concile du Vatican, convoqué après la publication du syllabus qui démasque les « grands principes » et les poursuit dans leurs dernières conclusions, les Juifs réunirent à Leipzig un concile du judaïsme. Il adopta par acclamation une proposition du grand rabbin de Belgique, M. Astruc, ainsi conçue : « Le synode reconnaît que le développement et la réalisation des principes modernes sont les plus sûres garanties du présent et de l’avenir du judaïsme et de ses membres. Ils sont les conditions les plus énergiquement vitales pour l’existence expansive et le plus haut développement du judaïsme[1] ». Ce qui veut dire : Israélites, si vous voulez arriver à pénétrer partout et à vous rendre partout les maîtres, vous n’avez que cette seule chose à faire : travailler à développer les principes modernes, à en tirer toutes les conséquences qu’ils renferment, puis à les réaliser, c’est-à-

    les mêmes mots qu’eux, il pourra y avoir entente entre eux et nous. » Pie IX disait : < Il faut rendre aux mots leur vraie signification. > Mgr Sonnois fit la même recommandation au Congrès des catholiques du Nord, en 1894. Voir les procès-verbaux des séances des commissions, p. 65-66.

  1. Voir Le Juif le judaïsme et la judaïsation du peuple chrétien par Gougenot des Mousseaux.