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Roselyne se recula un peu, pour juger dans la glace de l’effet produit par sa toilette. Mme de Liffré et les femmes de chambre s’exclamèrent :

— C’est admirable !

Elle se regardait longuement. L’étoffe légère, aérienne, toute blanche, tissée d’argent, ondulait autour d’elle en scintillant au moindre de ses mouvements. Des algues, des nénuphars blancs ornaient sa jupe, son corsage. D’autres nénuphars, en diamants, avec des pistils de topazes, formaient diadème dans le roux doré des cheveux. D’autres encore, plus petits, reliés par de grosses perles d’un orient merveilleux, glissaient sur la blancheur palpitante du cou. La duchesse joignit les mains en répétant :