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périal du Japon, numérotés à la presse et qui contiennent un double état des portraits. Il existe des exemplaires avec en-tête et onciales bleus mis en vente à 5 francs, que ne contient pas l’édition à 3 fr. 50.

Voici la désignation des principaux articles parus sur En 18 : J. Janin (Débats, 15 décembre 1851). — Charles de Villedeuil (Éclair, 12 janvier 1852). — Frédérix (Indépendance belge, 6 octobre 1884). — Nestor (Gil Blas, 8 octobre 1884). — G. Geffroy (Justice, 10 novembre 1884). — Vittorio Pica (Gazetta letteraria, de Turin, 23 mai 1883).

2. — Salon de 1852.

Peinture, dessins, sculpture, gravure, lithographie — a paru dans l’Éclair, journal hebdomadaire de la Littérature, des Théâtres et des Arts.

Édition unique :vol. in-12, Paris, Michel Lévy, 1852.

Le tirage a été fait à deux cents exemplaires ordinaires, plus dix exemplaires sur papier vergé avec les titres rouges, au prix de 9 francs.

Après la publication en volume du Salon de 1852, M. de Villedeuil, rédacteur en chef de l’Éclair, écrivit sur le livre un article (p. 297), qui est surtout une protestation en faveur de son ami G. Courbet.

3. — La Lorette.

A paru dans le Paris et dans l’Éclair (1852, 1853), sous ce titre : Les Lèpres modernes.

Édition originale :vol. in-64, Paris, Dentu, 1853.

Cette première édition contient un bois d’après Gavarni, représentant une lorette en chapeau et en crinoline. On avait fait précédemment, d’après un autre dessin, un autre bois qui fut refusé par Gavarni. Les quelques épreuves d’essai qui en ont été tirées semblent perdues ; elles ne sont pas mentionnées dans le Catalogue Mahérault.

Il existe de la Lorette plusieurs exemplaires curieux. Celui qui fait partie de la bibliothèque d’Auteuil « étale, pour frontispice, une académie de femme, à l’écriteau de location, un des plus jolis et des plus spirituels petits dessins de Gavarni ». La femme à moitié déshabillée porte, à la ceinture, un écriteau, avec l’inscription anglaise TO LET (à louer !). — Ce petit dessin, avivé d’aquarelle, a été gravé à l’eau-forte par Jules de Goncourt. Il existe quelques épreuves de sept croquis de la Lorette sur une même planche, dont on n’a conservé que la petite figure qui fait partie de l’édition de 1883. L’inscription brutale a été effacée pour le tirage définitif.