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L’exemplaire des auteurs est bien curieux. « Il renferme : 1o une aquarelle de Gavarni pour le costume de Mlle Ponsin en muse du Carnaval ; 2o une lettre du dessinateur, avec un croqueton apportant un changement à la coiffure ; 3o les vers autographes de Th. Gautier écrits de cette petite écriture fine, menue et comme gravée. » Voir la Maison d’un Artiste, t. Ier, p. 349.

Au sujet de ce prologue, nous trouvons une note intéressante dans la savante bibliographie qui a pour titre : Histoire des Œuvres de Th. Gautier que le vicomte de Spoelberch de Lovenjoul a faite si complète et si pleine de documents :

« 2020. — Prologue d’Henriette Maréchal. Le Moniteur universel du soir, 7 décembre 1865. Ce prologue en vers qui accompagna toutes les éditions de la pièce de MM. de Goncourt fit partie, en 1866, de la seconde édition des Poésies Nouvelles de Th. Gautier, d’où il est sorti, en 1872, pour entrer dans son Théâtre qu’il n’a plus quitté depuis. L’autographe de ce prologue, déposé aux archives de la Comédie Française, contient quelques variantes. Il est précédé de cette phrase expliquant la situation, au lever du rideau : “Une femme costumée se débarrasse des étreintes d’un masque qui la lutine et fait quelques pas vers l’avant-scène.”

Les deux derniers vers sont écrits ainsi :

Quand on a feuilleté l’album de Gavarni
L’action apparaît terrible…

Un masque la prend par la taille et l’emmène au fond du théâtre, en disant :

As-tu fini ? »

Le début de ce prologue a été reproduit, en fac-similé, dans l’Art du 15 mars 1855.

2e édition, revue et augmentée, 1 vol. in-12, Paris, Librairie internationale, Lacroix-Verboeckhoven, s. date.

3e édition. Désignation pareille. On remarque, au verso du faux-titre, ce classement nouveau des romans :

Artistes : Les Hommes de lettres. — L’Atelier Langibout (en préparation).

Bourgeois : Renée Mauperin. — Mlle Tony Fréneuse (en préparation).

Peuple : Sœur Philomène. — Germinie Lacerteux.

On retrouvera plus loin Henriette Maréchal dans la publication in-12 de la maison Charpentier qui a pour titre collectif : Théâtre.

La polémique qu’a soulevée Henriette Maréchal a été alimentée par un grand nombre d’articles de journaux, de brochures et de dessins satiriques. Nous notons les principaux :