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Les auteurs avaient l’intention de ne pas le publier eux-mêmes. Les cahiers devaient être — en vertu d’une disposition testamentaire — remis cachetés à l’administrateur de la Bibliothèque nationale, pour n’être ouverts et publiés que vingt ans après la mort du frère survivant. En 1886, M. Edmond de Goncourt céda aux sollicitations de ses amis et consentit à donner quelques extraits. La publication commença dans le Figaro illustré, le 25 décembre 1885 et suivit, dans le corps du journal, à partir du 28 juillet 1886.

Déjà un long morceau avait été cueilli pour servir de préface à l’édition in-4o que la maison Quantin fit de Germinie Lacerteux ; un autre extrait servait de préface au Théophile Gautier de M. Bergerat.

Premier volume, 1851-1861, édition originale :1 vol. in-12, Paris, Charpentier, 1887. Cinquante exemplaires numérotés sur papier de Hollande.

Deuxième volume, 1862-1865, édition originale :vol. in-12, Paris, Charpentier, 1887, même tirage sur Hollande que le précédent.

Troisième volume, 1866-1870, même désignation et même tirage que les précédents.

Le tirage des trois volumes est actuellement à 7,000.

M. Edm. de Goncourt écrivait à la fin de la préface du tome Ier : « Mon frère mort, regardant notre œuvre littéraire comme terminée, je prenais la résolution de cacheter le journal à la date du 20 juin 1870, aux dernières lignes tracées par sa main. Mais alors j’étais mordu du désir amer de me raconter à moi-même les derniers mois et la mort du pauvre cher, et, presque aussitôt, les tragiques événements du siège et de la Commune m’entraînaient à continuer ce journal qui est encore, de temps en temps, le confident de ma pensée. »

La troisième partie publiée du Journal s’arrête au 23 juin 1870, lendemain de l’enterrement de Jules. La partie plus récente et aussi les passages que l’auteur n’a pas cru devoir publier de son vivant, sont réservés pour une publication posthume et lointaine. Nous en avons donné ici d’assez longs extraits, la plupart absolument inédits. Un fragment relatif au siège de Paris en avait été précédemment séparé. On le trouvera dans un supplément du Figaro avec des dessins de M. Tiret Bognet et une lettre ornée de M. Trinquier.

Voir sur le Journal les articles suivants : Raoul Frary (Nouvelle Revue, 1er août 1888) ; Fr. Sarcey (Parti national, 11 mai 1888) ; Th. Soupé (Salut public, 5 janvier 1889) ; Paul Gaulot (Revue de la France moderne, août 1888) ; Anatole France (Temps, 20 mars 1887) ; Henri Chambige (Revue générale, 15 mai 1887) ; A. Daudet (Figaro, 21 octobre 1887).

37. — Préfaces et manifestes littéraires.

Édition unique, 1 vol. in-12, Paris, Charpentier, 1888.