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Voyage en Italie, 1855-1856.
28.Les notes de ce voyage sont conservées dans la bibliothèque d’Auteuil. C’est un cahier in-8o de 270 pages qui a, depuis, été habillé par Petit d’une reliure pleine en maroquin rouge. Il renferme, dans le texte, des croquis de toute sorte, la plupart relevés d’aquarelle. L’autographe de Jules que nous publions ici est la reproduction d’une page de ce cahier.
Vues de Genève, Milan, Pavie. — Théâtre de Brescia, aquarelle. — Vérone, vue de la Cafetteria Giovanni invernesi, aquarelle. — Venise, étude de gondole, à la mine de plomb. — Padoue. — Mantoue. — Théâtre de Parme, aquarelle. — Grande place de Bologne, la plus belle et la plus importante des aquarelles contenues dans le volume. — Les Tours penchées de Bologne. — Florence. — Pise. — Personnages de la Comédie italienne. — Sienne. — Naples, polichinelle.
29.Environs de Milan, intérieur d’une fromagerie. H. 0,24 ; L. 0,15.
30.Marché au Poisson, à Rome, mars 1856. H. 0,35 ; L. 0,26.
31.Une Tannerie, à Sienne, 1856. H. 0,15 ; L. 0,23.
Retour en France.
32.Portrait de jeune fille, vue de profil, à droite, dessinant sur un chevalet (l’original de Renée Mauperin), 19 septembre 1859. H. 0,26 ; L. 0.17.
33.Salle à manger de l’appartement des Goncourt, rue Saint-Georges.
Une tapisserie des Gobelins, représentant une bergerie, occupe le milieu, du plafond au parquet. À gauche, sur un poêle vert, le profil de Louis XV, alors doré, qui est encastré dans le balcon, au-dessus de la porte de la maison d’Auteuil. À droite l’étude de Watteau pour l’Indifférent et la Revue du Roi de Moreau. H. 0,22 ; L. 0,41.
34.Étude de Truand accroupi, aquarelle rehaussée de crayon lithographique. H. 0,16 ; L. 0,12.
35.Copie à la mine de plomb, d’après le Duc d’Orléans de Greuse qui fait partie des dessins du Louvre. Cette pièce a été gravée à l’eau-forte par Jules (voir l’Art du dix-huitième siècle, 1re édition). H. 0,25 ; L. 0,15.
36.Étude de vieille rue, avec escalier. Sur les enseignes on lit : Nicolas, serrurier, no 11 ; et no 19, Hôtel du Calvados, meublé. Cette aquarelle fut faite quelques jours après la mort de Gérard de Nerval. Ce n’est pas la rue de la Lanterne qu’on trouvera plus loin mais une autre rue que Jules, mal renseigné, croyait avoir été le lieu du suicide. H. 0,26 ; L. 0,21.