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Page:Demosthene - Plaidoyers civils, Dareste, 1875, T01.djvu/181

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CONTRE BŒOTOS. I. 125

NOTES


(1). « Les Athéniens, dit Josèphe (Adv. Apion., II, 37), mirent à mort la prêtresse Ninos parce qu’un citoyen l’accusa d’initier à des dieux étrangers. La loi, chez les Athéniens, défendait une pareille chose, et la peine établie contre ceux qui introduisaient une divinité étrangère était la mort. » Le scholiaste de Démosthène sur le discours de Midias ajoute que Ninos fabriquait des philtres pour les jeunes gens. L’autorité de Josèphe, mise en doute par Schoemann, est très bien défendue par Foucart, Des Associations religieuses chez les Grecs, Paris, 1873, p. 132.

(2). Les deux fils de Plangon soutenaient que leur mère avait été l’épouse légitime de Mantias (voy. le plaidoyer suivant), et qu’elle avait apporté une dot de cent mines. Ils étaient nés avant le mariage, mais la recherche de la paternité était permise aux enfants d’une mère athénienne. La preuve était faite par le serment de la mère (voy. Aristote, Rhét., II, 23). Le père était tenu de les reconnaître. Il pouvait aller plus loin et leur conférer l’adoption, qui constituait une sorte de légitimation, en les introduisant dans la phratrie et la gens, et en leur donnant des droits de succession. Meier et Schœmann, p. XIX et 430 ; Van den Es, De jure familarum apud Athenienses, p. 77, et Isée, De Philoctemonis hereditate, § 22.

(3). Les Apaturies (de la racine πατήρ) étaient une fête qui durait trois jours et se célébrait dans le mois de pyanepsion (novembre). Le troisième jour de la fête s’appelait κουρεῶτις. C’est ce jour-là que les enfants étaient inscrits sur les registres de la phratrie. L’inscription sur les registres du dème avait lieu ensuite. Voy. Schol. Aristoph., Acharn., 146 ; Hermann, t. II, § 56, note 29 ; et Hunziker, au mot Apaturies du Dict. de Daremberg et Saglio.

(4). La désignation des citoyens chargés des liturgies était faite par les tribus. V. Hermann, t. 1 ; § 161, note 14.

(5). Thorikos, dème de la tribu Acamantide.

(6). L’hestiateur était chargé des repas publics qui se donnaient dans les tribus, à certains jours de fête. V. Hermann, t. I, § 161.

(7). Les contestations sur l’obligation de fournir les liturgies étaient portées devant les archontes ou les stratéges, suivant les cas, et donnaient lieu à une διαδικασία.