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ROMANCES.

Tu ne m’aimeras pas long-temps commeje t’aime ; La dernière s’entr’ouvre… elle m’a fait pleurer.

En vain le grand ruisseau coule au pied du bocage, Il n’a pu les sauver des mortelles chaleurs. Les roses, les sermens s’envolaient du rivage, Tout fuyait comme l’onde où tremblait mon image : Et tu n’es pas venu pour essuyer mes pleurs !

Du discours des vieillards je demeure oppressée, Adieu… Non, je ne veux t’écouter ni m’asseoir. Chaque feuille qui tombe afflige ma pensée ; Eh quoi ! comme un parfum majoie est donc passée ? Plusd’espoir… plus de fleurs.. apporte-m’en ce soir !

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