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POÉSIES

Il est doux de connaître Un cœur comme le tien :

Il est cruel, peut-être, De l’entendre trop bien ! , · ·

·

Aux coteaux de l’Ormont dansent-elles encore, Les Muses que j’adore ?

Leurs pas mystérieux… est-ce le bruit léger Que m’apporte le vent dans son vol passager ? Est-ce leur chant du soir qui frémit sur la rive,

où le printemps arrive ? Dieu ! qu’il verse de fleurs au bord des flots charmés ! D’un ciel rempli d’amour que ces lieux sont aimés ! Que l’heure qui m’amène est belle dans ma vie !

Temps ! donne lui des sœurs qui soientbellesencor : De ces lieux enchantés ne bannis plus mon sort ;