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ÉLÉGIES.

Ah ! c’est que mon âme est changée ;
C’est que je suis faible au malheur ;
C’est que j’ai bravé la douleur,
Et que la douleur s’est vengée.

C’est que des jeux le tendre essaim,
Déserte au cri de la souffrance ;
Que tout est froid sans l’espérance ;
Et qu’elle est morte dans mon sein.

Et pour celui qui fit ma peine,
Que ma voix ne sait plus nommer,
Dieu ! qu’il a mérité ma haine :
Que je voudrais ne plus l’aimer !