Que l’amour a de pleurs quand il est dédaigné ! Tout change, il a changé. C’est là sa seule injure. Et s’il fuit un bonheur qui n’a pu le toucher, Ce n’est pas à l’amour à le lui reprocher.
Tesyeuxseuls pleins de moi, s’il daigne unjour y lire,
Lui diront mes adieux que je n’osai lui dire. Ton nom comme un écho lui parlera de moi ; Qu’il soit ton seul reproche en ta douleur modeste ; Ah ! je l’en défendrais contre tous… contre toi, Du peu de force qui me reste. Imite mon silence ; un stérile remord
Ne ralluma jamais une flamme épuisée. En oubliant qu’il l’a causée, Dans son étonnement il pleurera ma mort.
Ma sœur, j’ai vu la mort à la triste lumière, Qui passa tout à coup dans le fond de mon cœur,
Un soir qu’il m’observait, roulant sous sa paupière,