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ÉLÉGIES.

L’été vient d’épuiser sa dernière corbeille : Pour vous revoir sourire il s’est éteint plus tard ; Et septembre au ciel gris, avec votre départ, A vu fuir la dernière abeille.

La feuille commence à jaunir, Les bois vont perdre leur parure : Déja pour les amours qu’un regret sait punir, · Leur froide retraite est moins sûre. Quelquefois, sur moi-même arrêtant ma pitié, Je frémis : je regarde où s’en va l’espérance ; Elle est loin ; et de l’amitié

J’ai plus que vous peut-être éprouvé l’inconstance !

Mais vous m’avez parlé : captive à votre voix, Tout ce que vous disiez, j’aurais voulu l’écrire ; Et tout ce que de vous à présent je reçois, Oh ! que ne puis-je encor vous entendre le dire ! 2 » : >•e•eEºcs