Page:Desbordes-Valmore - Œuvres complètes, tome 1, Boulland, 1830.djvu/391

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L’ACCABLEMENT



Mes yeux rendus à la lumière,
Mais fatigués de tant de pleurs,
S’offensent des vives couleurs,
Et baissent leur faible paupière.

Les voix n’ont plus leurs doux accents,
Rien ne m’émeut, rien ne m’alarme :
Ah ! si je n’ai plus une larme,
C’est donc le bonheur que je sens ?