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De tous ceux qui m’aiment encor ?
Ah ! c’est que mon âme est changée ;
C’est que je suis faible au malheur ;
C’est que j’ai bravé la douleur,
Et que la douleur s’est vengée.
C’est que des jeux le tendre essaim,
Déserte au cri de la souffrance ;
Que tout est froid sans l’espérance,
Et qu’elle est morte dans mon sein.
Et pour celui qui fit ma peine,
Que ma voix ne sait plus nommer,
Dieu ! qu’il a mérité ma haine !
Que je voudrais ne plus l’aimer !