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ROMANCES.

LA NUIT.

DOUCE Ouce Nuit, ton charme paisible Du malheureux suspend les pleurs. Nul mortel n’est insensible A tes bienfaisantes erreurs. Souvent dans un cour rebelle Tu fais naître les désirs ; Et l’amour tendre et fidèle Te doit ses plus doux plaisirs.

Tu sais par un riant mensonge Calmer un amant agité, Et le consoler en songe, D’une triste réalité. O Nuit ! pour la douleur sombre, Et pour le plaisir d’amour, On doit préférer ton ombre A l’éclat du plus beau jour.. Comme dans le sein d’une amie On aime à verser sa douleur, C’est à toi que je confie Les premiers soupirs de mon cæur.

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