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ROMANCES.

À LA SEINE.

Rive enchantée,
Berceau de mes amours ;
Onde argentée,
Image des beaux jours ;
Que ton cours est limpide !
Que ta fuite est rapide !
Ah ! pour mon cœur,
C’est l’adieu du bonheur.

Déjà ma lyre
Gémit dans les roseaux ;
Et mon délire
A fait frémir tes eaux.
La naïade plaintive
Se penche sur la rive
Pour m’écouter,
Me plaindre, et m’arrêter.

Cette eau si belle
T’abandonne en courant ;
Moi, plus fidèle,
Je m’éloigne en pleurant.