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VISITES.
dit-il après l’avoir obligée à s’asseoir devant un grand feu, et se tenant modestement debout devant elle, de remplacer un moment ma sœur ? Nérestine s’incline en baissant les yeux.
— Je le veux bien, monsieur ; mais ce que j’attends d’elle, je ne peux l’attendre de vous.
— Ma sœur est heureuse ; elle a votre confiance entière, et toute votre amitié.
— Oui, puisqu’elle peut me conduire au bal.
— Vous aimez donc bien le bal ?
— Quand ma robe est belle !… la trouvez-vous belle, ma robe ?
— Charmante !
— Eh bien ! je suis sûre qu’elle plaira à tout le monde, car vous avez du goût, M. Ernest, et je n’ai plus peur à présent