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L’AURORE.
nière agrafe de cette demi parure, car sa destinée, selon elle, en dépend.
— S’il y a en effet des choses dont on ne revient pas, je suis donc perdue, moi, dit en elle-même Sophie ; Charles s’en retournera avec M. le colonel, et nous nous trouverons mortes un jour, madame et moi, dans cette campagne.
— Écoutez donc ! dit Georgina prêtant l’oreille et penchant la tête du côté de la grande rivière, n’avez-vous rien entendu ?
— Rien du tout, madame, répond Sophie préoccupée, et cherchant les gants de sa maîtresse.
— C’est unique !
— Oh ! ils ne sont pas revenus, dit naïvement Sophie, à moins que ces messieurs n’aient tourné par le bois ; pour M. Charles