Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/73

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

En 1839, dans le Journal des Savants, p. 553-559, Libri rectifiait et complétait, d’après l’autographe, une lettre à Mersenne, du 23 mars 1643, déjà publiée par Clerselier, d’après une minute, t. II, lettre CXVI.

En 1860, au tome II des Œuvres inédites de Descartes, publiées par Foucher de Careil, se trouvaient douze lettres à Le Leu de Wilhem, plus une requête à M. de la Thuillière (sic, pour Thuillerie), trouvées en Hollande, à La Haye et à Leyde ; plus une lettre au R. P. Oslier (sic, pour Gibieuf), rapportée de Londres, British Museum ; et une à un inconnu (Golius), rapportée de la Bibliothèque Impériale de Vienne ; enfin deux lettres à Constantin Huygens, et encore deux à Wilhem.

En 1869, un Genevois, M. Eugène de Budé, publiait dix-sept lettres de Descartes, presque toutes à Pollot, d'après une copie trouvée dans sa collection particulière.

En 1879, Foucher de Careil encore donnait vingt-six lettres de la princesse Élisabeth à Descartes, d'après une copie qui se trouve chez le baron de Pallandt, au château de Rosendaal, près Arnhem.

En 1886, l’abbé Georges Monchamp, dans son Histoire du cartésianisme en Belgique, revenait sur la discussion de Fromondus et de Descartes, et complétait celle de Descartes et de Plempius, en attirant l’attention sur un texte complet de deux lettres de Descartes (15 février et 23 mars 1638), publié par Plempius dès la seconde édition de ses Fundamenta medicinœ (1644).

En 1887, Bierens de Haan étudiait, dans ses Bouwstoffen voor de Geschiedenis der Wis- en Natuurkundige Wetenschappen in de Nederlanden, la querelle de Stampioen et de Waessenaer, celui-ci soutenu par Descartes. Et l’année suivante, M. D.-J. Korteweg, dans les Archives néerlandaises, y ajoutait quelques documents, dont une lettre de Descartes, mi-française et mi-flamande, du Ier février 1640, dont l’autographe est au British Museum.