Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, II.djvu/264

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

230

��Correspondance.

��I, 332-333.

��C

��'A

��qu'il luy faut pour foutenir ou fouleuer 100 liures. Car chafcun n'en portera que la moitié. Puis, û on fup- pofe que A, Tvn des bouts de cete chorde, foit attaché ferme a quelque clou, & que l'autre C foit derechef fouftenu par vn homme, il efl euident que cet homme en C n'aura befoin non plus que deuant, pour fouf- tenir ce poids E, que de la force qu'il faut pour I fouftenir 100 liures, a caufe que le clou qui fera vers A y fera le mefme office que l'homme que nous y fuppofions auparauant. Enfin, fuppo- fant que cet homme, qui ell vers C, tire la chorde pour faire hauffer le poids E, il ell euident que, s'il y em- ployé la force qu'il faut pour leuer 100 liures a la hauteur de deux pieds, il fera haufler ce poids E , qui en pefe deux cent, de la hauteur d'vn pied ; car la chorde ABC eftant doublée comme elle efl, on la doit tirer de deux pieds, par le bout C, pour faire autant haufler ce poids E que û deux hommes la ti- roient, l'vn par le bout A & l'autre par le bout C, chafcun de la longeur d'vn pied feulement. Et il faut remarquer que c'ell cete feule raifon, & non point la figure ou la grandeur de la poulie, qui caufe cete force. Car, foit que la poulie foit grande ou petite, elle aura toufiours le mefme efied, Sic. Et fi on en attache encore vne autre vers A, par laquelle on] l'on. — 18-19 deux centj 200. — 29 etc. om.

���10

��i5

��20

��23

��3o

�� �